13 jul 2009

Declaration de Barcelone

III RENCONTRE INTERNATIONAL DE LEADERS SYNDICAUX

DECLARATION DE BARCELONE

“POUR UN SYNDICALISME RÉSPONSABLE DANS UNE GLOBALIZATION RÉSPONSABLE”

Nous, syndicalistes arrivés de tout le monde, retrouvés à la ville de Barcelone dans la troisième rencontre de leaders syndicales, invités dans le cadre du XIII Congrès de la UGT de Catalunya, ont la volonté de renforcer le syndicalisme comme instrument de défense et assurance des droits de travail, sociaux et humaines,

ON DECLARE

PREMIER. Qu’on vie dans un monde qui gère de façon accélère les changements, avant de pouvoir les comprendre, où les réalités inamovibles de hier se relativisent aujourd’hui, pour être caduques quelques heures plus tard. On souffre une très profonde fracture morale conséquence d’une globalisation qui accélère les contradictions : maintenant qu’il y as plus des progrès technologiques, ils veulent qu’on travaille plus des heures ; maintenant que la production d’aliments a augmenté, plus des personnes meurent à cause des famines. Nous sommes dans une globalisation aveugle et irresponsable, sans mécanismes ni instruments de contrôle démocratique.

DEUXIÈME. Que le cadre actuel dans lequel on vive est connu par trois grands crises: l’alimentaire, l’énergétique et l’économico financière. A ces trois crises, il faut ajouter le change climatique qui lui aussi, est devenu un facteur qui entraîne une augmentation des inégalités. Tous ces paradigmes qui ressemblait inamovibles et que jusqu’a maintenant avait gère nos relations au monde sont en crise. On a vu avec perplexité comme le système financière coule et comme on avant on privatisait les profits, maintenant on essaye que les pertes se socialisent.

TROISIÈME. Que tout le monde a constaté que la globalisation n’est pas un procès idéologique neutre. Sous cette prémisse on a déplie tout au tour du monde un scénario qui as imposé un capitalisme égocentrique qui se bouge uniquement sous les paramètres du bénéfice. C’est comme ça que la globalisation a débuché dans une situation financière sans précédents, qui as impliqué une augmentation de la volatilité financière et des mouvements spéculatives ainsi comme le recul du pouvoir étatique pour laisser la place aux grandes multinationales qui ne sont pas obligés a respecter aucune norme ni control.

QUATRIÈME. Que maintenant que les neocons demandent l’intervention étatique dans le secteur de l’économie, il faut faire que le problème devient une opportunité. Il faut établir un contrôle politique des finances internationales. Il faut gouverner la globalisation sur des paramètres démocratiques et pas uniquement de faire une gestion. C’est l’heure de commencer un procès vers une globalisation socialement responsable. Ce procès doit compter avec les travailleurs et travailleuses et avec les syndicats, c'est-à-dire avec la pleine participation de la Confédération syndicale Internationale (CSI).

CINQUIÈME. Que les dernières années la Guerre contre le terrorisme a monopolisé l’action extérieure des pays, ne faisant pas attention a la lutte contre la pauvreté. Les conflits armées ont changé, donc que maintenant la plus partie d’eux sont liés à la lutte pour les ressources naturelles. Le 43’5% des travailleurs du monde, selon la OIT, n’ont pas un salaire suffisant pour entretenir ses familles. Au monde il y a 218 millions d’enfants qui travaillent avec des ages comprises entre les 7 et les 14 ans.

SIXIÈME. Devant de cette contexte est plus nécessaire que jamais l’instauration d’une nouvelle multilateralité, une nouvelle architecture internationale qui laisse d’un coté, les logiques étatiques pour établir un parlement des peuples et des citoyens et citoyennes. Ainsi, comme l'Alliance des Civilisations et les objectifs du Millénaire se nous présente comme propositions indispensables. Par cela, le mouvement syndical mondial est plus nécessaire que jamais. La Confédération Syndicale Internationale (CSI) avec 168 millions d'affiliés dans 155 pays, s'est convertie en instrument indispensable pour la démocratisation de cette nouvelle architecture internationale, avec l'objectif de dignifier et de construire une globalisation plus humaine.

SEPTIÈME.
Que pour tout cela, il faut développer un syndicalisme mondialement responsable qui suive les paramètres établis par la OIT en tous qui concerne le travail décent, c’est à dire, revendiquant permanentent une emploi productive rémunéré de façon juste et qui s’exerce dans des conditions de liberté, équité, sécurité et respect à la dignité humaine.

Avec cet objectif, les syndicats signant de cette déclaration demandent aux gouvernements et à l'ensemble de pouvoirs politiques et économiques, ainsi que aux organisations patronales, à la Banque mondiale, au Fonds monétaire international, à l'Organisation Mondiale du Commerce et aux Nations Unies et ses organismes spécialisés, affrontent, avec responsabilité partagé, le défi de construire une nouvelle globalisation basé sur les personnes, et non simplement sur les intérêts particuliers, en tenant compte des principes constitutifs de l'OIT.

EXIGENT
  1. L’implémentation d’une politique économique pour garantir le plein emploie et l’amélioration du niveau de vie.
  2. Une nouvelle architecture internationale, au service de la classe ouvrière.
  3. La reconnaissance des syndicats comme interlocuteurs indispensables pour le progrès économique et sociale.
  4. La distributions équitable des fruits du progrès et un salaire qui permet une vie digne aux travailleur.
  5. La protection de la vie et de la santé des travailleurs et travailleuses dans toutes les professions.
  6. L’instauration des systèmes de la sécurité sociale qui assure des revenus essentiels et une assistance médicale universel.
  7. La garantie d’une effective application de l’égalité des chances pour tout le monde dans l’accès à l’éducation, a la formation professionnelle et au marché de travail.
  8. La ratification et le respect des conventions internationales de l’OIT, de façon prioritaire aux règles fondamentales du travail relatives à la liberté syndicale, la négociation collective, la no discrimination, les travaux forcés, et l’éradication du travail infantile.
  9. La démocratisation du monde du travail grâce au renforcement du dialogue sociale et la participation des travailleurs et travailleuses dans tous les domaines de prise des décisions nationales et internationales.
Pour obtenir tous ces objectifs et pour avancer d'une manière co-responsable dans une globalisation sociale, économique et culturellement durable, les syndicats des signataires,

ON SE COMPROMET
  • À faire du travail digne notre préoccupation principale et revendication au bénéfice de l'ensemble de la société.
  • À partager une manière active et constructive à tous les espaces de dialogue social et de négociation collective, en fortifiant la démocratie dans les relations de travail.
  • Promouvoir l'égalité et la non discrimination dans tous les domaines d'incident du syndicat, aussi dans le fonctionnement interne.
  • À coopérer avec les patronales publiques et privés dans les améliorations continuée de la productivité et de la qualité des produits et de services.
  • À lutter pour l'équité sociale, la démocratie et la dignité des personnes dans nos pays, avec la même vocation internationale, dans une globalisation que nous réclamons aussi comme notre.
  • Au renouvellement permanent, en situant comme une priorité interne l'égalité de genre et l'incorporation des jeunes hommes, en faisant un écho de ses demandes.
Par tout cela nous manifestons notre volonté ferme de travailler ensemble, sans tenir en compte des frontières au sein de la Confédération Syndicale Internationale, avec l'objectif d'améliorer les conditions de travail et de vie des travailleurs et travailleuses et de ses familles, et garantir la défense des droits humains, de la justice sociale, l'égalité de genre, la paix, la liberté et la démocratie.

No hay comentarios:

Publicar un comentario

Nota: solo los miembros de este blog pueden publicar comentarios.